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Date: 19 octobre 2003 | Source: Jean-Luc BOYARD, le DiveWebMaster | http://subgalat.free.fr -> galerie | ||||
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Photos / Diaporama![]() ![]() |
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Date: 19 octobre 2003| Source: Photos: Isabelle LONGUET & Alain PARIS| Diaporama |
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Le récit de Gérard ![]() ![]() |
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Date: 19 octobre 2003| Source: Gérard LEGRAND (aussi dénommé GéGé, GG, BigBull) |
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Le poum
poum du Pigeot-mazout Las de
rechercher le radar fixe à 500m du tunnel de Bois
d'Arcy, Michel libéra les 80 chevaux Déjà sur le
parking la foule Jean-Luc
réglait les questions d'itinéraires en distribuant des
feuilles Dès le
monument des Gendarmes les choix étaient faits, Jean-Luc
les barres bleues, Claude, 3 bavardes Au Stop,
après le péage, regroupement des troupes Nous retrouvons les charmants propriétaires et peu à peu les courageux arrivent. Déjà un petit jus chaud, amer et sucré emplit les gobelets en mouillant les tranches de quatre quarts. Que de changement depuis mon dernier passage, les berges sont maintenant gazonnées en cascades végétales jusqu'à un grillage interdisant l'accès du Grand ami Morin ou les aventures de la petite Marine. Tous ou presque seront là à l'heure et c'est la séance de dépoilage, repoilage qui s'organise. Le garage et la pelouse proche se couvrent de corps dénudés qui frémissent sous la griffe d'une bise tourbillonnante. Véronique hésite a enfiler sa gourde dorsale, Marylène recherche le meilleur collant à offrir aux regards avides, Gérard enfile son Lycra côtelé, discrètement au fond du garage, et chacun se pare des meilleurs atours pour émouvoir, le col vert, la rat musqué ou le gazon de la berge. Le convoi
s'organise et les véhicules remplis à l'optimum +1 se
meuvent vers le point de largage. Au départ du parking
nous croisons une Cathamarante qui chanfreine et
demi-tournise immédiatement pour rester collée à la
troupe. Le long des berges fraîches et ensoleillées
nous mesurons l'étendue des périls. Une camionnette de
gendarmerie nous croise sans croire à la vision
apocalyptique du remplissage des voitures. A droite, sur
la berge des pécheurs attendent dans la quiétude la
touche du dimanche matin La descente
vers l'onde est herbeuse et grasse, la rive mérite
considération et les options se dégagent, saut droit au
risque de se planter dans la vase, toboggan sur la berge
et barbotage dans un coussin moelleux, collant et
odorant, ou saut plané avec réception gerbibifique ["Qui
crée des gerbes d'eau"] dans l'éclat du soleil Les berges se succèdent et la troupe s'étale au gré des méandres. Seules quelques crises momentanées secouent la caravane. Jean-Luc se dé-stresse en se jettant sauvagementsur ses compagnons de galère et les coule pour voir s'ils rigolent encore en ressortant de l'onde pas si trouble. Dès la
première occasion, les charognards se regroupent autour
du St Bernard de la cohorte pour mendier une goutte du
distillat de prune contenu dans la jerrican Au passage du
pont nous débouchons dans le soleil Après avoir
évité les pécheurs résignés devant l'émeute
barbottante et récupéré leurs cuillers perdues dans
les branchages (pas vrai Claude), la troupe se met
à l'ombre du parasol Après un long
bief horizontal, nous rejoignons un Jean-Luc en
forme qui aide enfin ses amis à se jeter dans la pente
de la digue du moulin, mais qui subrepticement retient
une palme de façon à ce que le courageux soit englouti
par le flot avant de le lâcher au courant. Daniel
dans un effort surhumain tente de jouer au saumon Un à un, les
palmeurs passeront l'obstacle, raclant un peu de
l'estomac des genoux ou de la planche mais après la
cataracte, les anciens sont dépités, la caravane
d'assistance, avec les cafés chauds, le sucre et la
gnole n'est pas encore au rendez-vous, Michel en
profite pour perturber un banc de canards qui fuient à
tire d'aile devant ses grosses moustaches de phoque. Il
faudra encore mouliner 200m avant de retrouver, Patricia
"La Faillette", Jacques
[vu d'en bas, c'est fou se qu'il ressemble à Hook]
aux avirons, Marine à la pointe, la grande Lili
et son Papy qui sournoisement impressionne des
octets Dès l'accès
aux marches gazonnées de notre havre de paix, le service
local des eaux délivre la première douceur du jour et Gérard
se sacrifie pour s'asperger d'eau jusqu'à validation de
la température douce et sans excès du fluide
réchauffeur. Il aura droit à la première douche
d'Octobre sur la pelouse, en plein soleil zénithal sous
les vivats de la foule Pendant ce
temps une table se remplit du Punch Il faut enfin passer à l'immense table en U installée dans le garage. La porte largement déroulée nous offre le panorama fleuri éclatant du jardin sous le soleil. Le Président trône entouré de ses groupies et à la demande générale il recommence un discours en refilant habillement la patate chaude au directeur technique qui explique, hilare, qu'il ne faut pas faire ch... et donc attaquer immédiatement les hors d'uvres. Le ballet du
service commence, l'assiette périgourdine Il est déjà
l'heure de ramener Justine à sa maman, et comme Michel
ne boit pas de café, le bain de bonheur s'arrête là.
Nous quittons discrètement le garage en saluant de la
main les yeux pétillants Un freinage
appuyé suivi d'un clic clac de clignoteur me sort du
doux songe où j'avais sombré. Michel me demande
si je continue à dormir dans la voiture ou sur le
trottoir. Dépité par un réveil aussi brutal je quitte
le bord et rentre dans mes foyers prendre la plume
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