Date: 9 novembre 2001 | Source: Jean-Luc BOYARD| http://subgalat.free.fr -> galerie | |||
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Aquarelles / Photos / Diaporama | ||
Date: 9 nov 2001| Source: Photos:JP.VALTON Aquarelles:Vincent VION | Diaporama |
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Le Récit | ||
Date: 9 novembre 2001| Source: Gérard LEGRAND| | ||
L'ABER WRAC'H 01/11/2001
La liste étant complète, et le chef ayant statué, le rendez-vous était fixé. Une fois de plus nous retournions sous les laminaires de l'extrémité de l'Europe !
Secrétaire et trésorière s'associent pour émettre les quelques licences qui manquent encore dans le classeur des heureux partants pendant que Monique ronchonne dans ses tuyaux et gilets. La distribution commence et les langues commencent à se délier. Super-Luc annonce que Loïc a gagné au rugby un 1er prix au concours des gueules cassées et ne sera pas des nôtres au grand dam de Line qui ne saura pas la fin de l'histoire de la p'tite Huguette ? Sur le parvis des courageux tapent de la semelle dans la fraîcheur pour guider le car à l'abord du quai d'embarquement. Monique continue et sa voie mélodieuse parle de 24 bonshommes en slip et chaussettes qui défilent devant l'artichaut, Marylène de passage acquièsce en échangeant avec Chantal des regards surpris et inquiets. Les pique nique sont terminés, les licences aussi, l'atelier et l'abreuvoir sont fermés et direction le Jouquin's, ses lumières tamisées et ses moelleuses couchettes. Nos plongeurs s'engouffrent dans les escaliers et le stress envahit les futurs 33 dormeurs pour s'installer sur les 34 couchettes étalées sur les 40 places, c'est toujours le même refrain. Une fois de plus Gégé dormira avec le moteur dans les bras. Dernières bises, contact, ça démarre et puis ça roule.
Ca roulera tellement bien qu'à 7h45 la délicate voix du moustachu aidée des lumières annonce que le petit déjeuner est accessible et que la 1ère vague de plongeurs ou voileux est prévue à 9h00. Cavalcade pour trouver le bon numéro de chambre sur le ticket de loto distribué par Jean-Luc. Faudra prendre comme c'est, coté mer ou coté bistrot. Le hasard est étonnant , les filles côté mer et les gars côté bistrot (je crois). La suite s'organise et nous sommes (qui donc ?) entre les 2 meilleurs rades[voir note1] du canton. Avant d'annoncer les palanquées, Michel pose un préliminaire et annonce sérieusement qu'il a beaucoup travaillé sur les rotations. L'avenir lui donnera encore plus de travail ! Les équipes se préparent et je suis désigné pour commencer par la voile. Après distribution de gilets du plus bel effet et d'un café chaud, nous rejoignons l'annexe et son moteur antédiluvien mais qui hoquette en ratatouillant quand la nourrice est inclinée. Nous finissons par accoster le beau voilier bleu. Ce grand quillard semble nerveux et rapide mais ressemble ce matin plus à un champ de tir pour goélands chiasseux qu'à un esquif de course ! Notre Jean-Luc prend les choses en main et manuvre énergiquement le balai brosse accompagné au seau par Jessica . Joëlle, Sophie et Gérard sont à la brosse chiendent. Les pose-fesses étant décapés, l'amarre est larguée tout en gardant l'annexe amarrée à l'arrière, sage précaution. Nous hissons la grand voile et, dès que Sophie ressort de la cabine lilliputienne un génois[voir note2], il est promptement halé tout en larguant les ris oubliés. Le vent fait défaut et David nous fait un très intéressant cours topographique sur l'aber. Nous passons à raser, le Bel Espoir, fier trois mats du valeureux Père Jaouen[voir note3]. Finalement à l'heure de l'apéro, le skipper nous remorquera avec la bienvenue annexe, permettant à Joëlle puis à Sophie de louvoyer à la poursuite du cul du moteur gargouillant.
Pendant ce temps, les
plongeurs vont visiter les dessous du moine vert et raviver les
souvenirs de l'eau vivifiante de la Bretagne. Retour avec les
premières impressions et les tables s'organisent et c'est dans
la joie et l'allégresse que les estomacs découvrent la
fraîcheur, la qualité, la variété et l'abondance des mets
proposés. Avant le café Michel a refait un tour de
pousse-pousse avec ses fiches et annonce les réjouissances de
l'après-midi. On confie les 2 gamines à Gérard qui en prendra
bien soin dans la fraîcheur d'une eau vive, éprouvante et
chargée. Ils reviendront au mouillage et découvriront le
plaisir de remonter sur la barge par la porte de sortie.
Sous le soleil friscounet
tout le monde se remet en tenue de ville devant le club et les
Affaires Maritimes pendant que les voileux affalent le spi puis
les voiles de leur bateau. Sitôt les corps réchauffés par des
douches cinglantes, une ballade est organisée en bord de mer
pour admirer les rochers noirs bordés d'eau jade vaguelée qui
scintille dans le halo d'or de l'astre mourant.
Le repas est pris dans la
vaste salle panoramique du centre UCPA et les tables se
regroupent en arc de cercle et c'est sous les huées que Sophie
admet qu'elle gâche.. Il est 21h00 on traîne à table et les
projets fusent pour la fête de fin d'année , pour les
vingt-cinq ans du Club, pour les activités du lendemain et puis
après et après.Ce matin, dans l'horizon rosissant, le miroir de
la baie reflète un ciel vierge, les goélands sont au repos et
les premiers fantômes s'installent silencieusement aux tables.
Joëlle cherche le miel, Gilbert laisse déborder la café de sa
tasse. Michel annonce les rotations du matin.
Le petit Zodiac rouge fonce
dans la fraîcheur du petit matin et l'attente en dérive
commence sous les rayons timides du soleil. Après examen il
s'avère que nous ne sommes pas sur le bon site et tout aussi
rapidement nous rejoignons la barge et le gros Zodiac sous les
quolibets. Hervé nous parle d'une Pierrette à la main lourde et
binaire, en sait-il plus ou en dit-il trop ? La mise à l'eau
s'effectue par une savante bascule arrière latérale, somme
toute en vrac ! Dès l'approche du fond, c'est un enchantement de
couleurs entre les laminaires et le goémon, tout baigne dans les
éclats de soleil qui traversent les 3 ou 4 mètres d'eau Toute
la gamme des bruns, des roux des jaunes ambrés, des verts,
s'associent dans un ballet horizontal, un rêve automnal. Le
retour se fera sur la barge où Sophie fait le ludion sous la
chaleur fraternelle des regards de la bande à Jean-Luc toujours
prêts au lancer de seau, de copain, voire de président !. Line,
grelottante, blottie dans un coin plus calme et moins exposé,
commence à défricher et s'intéresse à ses vers sans toutefois
les louper. Grégory intrigué sans doute par la biologie
féminine commence à penser à l'avenir, y aurait-il congre sous
roche ?
A la cale, il faudra remonter
par la rampe algueuse et glissante du hangar de la SNSM [voir note4]. Dès le retour au centre
une prompte désinfection buccale est organisée entre la suite
présidentielle et la B1-04 code 0567XY. Entre verres,
cacahuètes et chorizo, notre diplodocus tripote la trésorerie,
examine le secrétariat, caresse le pied de la puncheuse puis la
nuque de la bio avant de revider son verre. Il en profite pour
instiguer une soirée Sangria fruits de mer sous les
applaudissements de la foule qui pourra enfin s'esbaudir en
lançant des poignées de bigorneaux. . Sophie volubile, finit
par avouer qu'au bureau, elle promène sa plante verte en laisse
UTP cat5 24AWG ISO/IEC 11801 grise, qu'elle s'inquiète de la
santé de son pauvre J.C, Line compatissante, hoche la tête. Le
repas qui suit continue à être animé et le cubi offert par la
maison
[voir note5] alimente les chaudières.
C'est déjà la quatrième
plongée et le passage du maillot, puis de la combi humide sur la
digestion commence à faire des ravages sur les visages. La
façade des Affaires Maritime attire les valeureux anciens, mais
plus question de caillebotis sous les pieds. Avec la barge nous
rejoignons les 2 Zodiacs déjà sur site. La plongée se fera en
bordure d'éboulis de roches. Tout le monde rentre à bord même
parfois de très loin. Et Karine comme à chaque remontée nous
refait la dauphine sirène. Sophie, qui a dû fréquenter ses
aînées, prétexte une migraine avant de se faire tirer sur la
barge. Eric compte, recompte, déplace, replace puis agacé,
donne la position définitive de chacun. Sur la voie du retour,
Hervé s'amuse à louvoyer devant Pierrette pour la faire passer
dans son sillage. Elle esquive bien et c'est donc aidé du trim [voir note6] qu'il bascule le moteur et
à grands coups de gaz il asperge confortablement les occupants.
Histoire de bien finir il la jette sournoisement dans le port
parce qu'elle aime tant ça parait-il. Ca doit être vrai et les
yeux glacier de la Sirène pétillent.
Le soir les tables
s'assemblent de nouveau pour le dîner les souvenirs remontent,
éclosent et s'échangent avant le dessert. Un tour en ville nous
amène devant le bistrot du port où un pousse plumard s'organise
entre les citrouilles lumineuses, l'ambiance fumeuse et les
breuvages propices aux abondons vers les songes. Grégory en
pleine interrogation triture nerveusement les fruits de sa
sangria.
Ce matin il fait toujours
beau, du jamais vu dans le pays. La salle à manger s'éveille,
Joëlle récolte son miel matinal quand soudain la rumeur enfle
et au dernier coup de 8h00, Sophie apparaît. Son carrosse a du
la jeter devant la porte, elle rejoint une chaise au radar.
L'air vif extérieur nous
cingle , il doit tengeanter les 8°C, l'eau est stable vers 15°.
Tout l'ensemble s'ébroue et les trois bateaux glissent sur le
miroir. Pierrette s'endort sur le streamer[voir note7] et son bateau bondit vers
l'entrée de l'Aber, elle restera à bronzer en nous attendant.
Nous la rejoignons et les palanquées se balancent à l'eau. Line
déplombée s'envoie en l'air et tombe à l'eau. Seule, Corinne
saura la recharger au fond. Le soleil inonde la petite sirène
qui veille sur le coffre à plombs. Pendant ce temps nos voileux
n'ont même pas pu monter sur le Mentor[voir note8] faute de vent. Sa coque
reste désespérément vide et dévoilée face au courant,
Zéphyr a fait la grass'mat sur la plage ce matin.
Cet après-midi,
discrimination entre les N2 et moins et les N3 et plus. Ils
reviendront décoiffés , les biceps ankylosés à force de
traction sur les racines des laminaires balayés par un courant
à les décorner. Pendant ce temps, les autres, dans une eau
calme et limpide, découvriront un homard ( bravo Line), des
failles aux crevettes, des galathées, des congres, des étrilles
et des tourteaux. Une vraie plongée Bio. Nous verrons même
Line, Jean et Gérard faire des essais de parachute et sortir
dans un écheveau de cordelette. A son retour Karine rejoue la
dauphine, puis la sirène sur son piédestal habituel. L'air
frais nous enveloppe jusqu'au retour à quai et c'est un concert
de claquements de fesses et de dents qui accompagne la séance
déshabillage rhabillage sur le trottoir du Club. Tout le monde
fonce aux chambres et enchaîne une douche brûlante puis une
sieste qui ne pourrait même pas être crapuleuse ! Michel fait
du porte à porte pour se débarrasser de son délicieux cake,
félicitations Hélène.! François continue à racketter dans
les couloirs pour les moules de ce soir.
Le chef dépose la lessiveuse
de Sangria sous les applaudissements elle est vite entourée mais
les chiens de garde veillent. Le Chef de centre se joint à nous
mais Eric et Hervé ont du oublier l'invitation. Le Président
préside, le scribe scribouille, le Planificateur
re-re-re-explique, les distributeurs proposent les verres aux
convives. La Sangria fraîche coule dans les gosiers et les
langues s'énervent, les paroles exposent les pensées. De-ci
de-là on prend à la volée des bribes de paroles, Jean se
plaint des amas de longs cheveux blonds qui bloquent ses
fermetures Eclair, Marie Annick laissent gambader Belle et son
clodo sur son panorama, Vincent est dénoncé et doit exposer ses
aquarelles stupéfiantes de vérité, Norbert nous parle de sa
solitude dans sa grande chambre toute vide, Jessica nous vante
les mérites de l'ordre de ses consurs et de leur tanière.
Nous sommes invités à nous tourner vers les tables qui sont
regroupées en V pour que le Président puisse surveiller les
agapes de ses troupes. Les plateaux tombent du ciel et les
tourteaux bloquent les huîtres sur un lit de goémon. Les
bigorneaux énormes se prélassent dans des coquilles de Saint
jacques et une vraie mayonnaise persillée trône dans des coupes
fleuries. Le Muscadet est bien frais et même très très frais.
La pression monte, les verres descendent. Sophie énerve Michel
en dégustant voluptueusement la dernière pince du dernier crabe
les yeux mi-clos. L'arrivée des moules déchaîne les louches et
les coquilles vides sautent dans les saladiers. Grégory craque
et demande un bulletin d'adhésion à la Bio. A ce moment
Adrienne appelle Jean qui s'éloigne discrètement (il le croit )
et c'est 80 plongeurs qui répondent à la marquise...
C'est vers la soirée Salsa
que nous nous dirigeons ensuite. Norbert en bon gestionnaire
négocie les prix en Francs, puis en . Sophie aide et
propose des boules, un compromis est trouvé mais notre
gestionnaire n'arrive pas à faire commencer la soirée une heure
plus tôt, tant pis pour eux ! Nous rejoignons une terrasse
accueillante où la lecture de la carte pose problèmes. Gérard
aide Line à choisir entre trois cidres biologiquement
différents. La patronne propose même d'en mettre un peu plus,
elle s'étonne du tonnerre d'acclamations. Une bière à base
d'avoine est commandée, 4 chouchen déboulent au milieu des
thé, cafés ou mousse présidentielle. Sur le trottoir les
minettes locales passent et repassent, celles de 23h03 sont
interpellées par une copine d'en face par un joyeux " salut
les cochonnes " franc et massif. Stupeur, puis tonnerre
d'applaudissements. La rosée tombe il est temps de rentrer.
Derniers refrain dans le couloir où il est question d'une
Adrienne qui s'en irait, et d'une dernière petite Ligne avant
l'extase puis silence, et ron, ron, ron, ron .
Ce matin les mines commencent
vraiment à se détériorer, les cernes se creusent, sillons
verdâtres surplombant des pommettes halées, un vrai sujet de
thèse pour esthéticienne. Mais l'appel des bas fonds est le
plus fort. Nous retournons visiter l'entre deux moines et
revenons cool cool. La salle de restaurant est plutôt calme
jusqu'au moment où nos 2 mamy jettent leur dévolu sur Hervé
qui déjeune tristement seul à sa table. Elles s'écartent et
notre Rambo fortement incité de l'il, de la voix et du
geste, accepte de se mouver et arrive à caser ses larges
épaules musclées mi nues entre les donzelles rougissantes. Jean
délaissé essaie de se plaindre à la direction qui lui explique
les règles du jeu.
Et c'est la dernière du
week-end ; Tout le monde re-jouit une dernière fois sous la
caresse du collant humide, du chausson mouillé. Chaque geste est
savouré et on emmagasine les derniers détails avant l'hiver, en
un mot on rêve. Michel prend même la fuite après avoir monté
son étrier sur du DIN. Il nous ordonne de nous taire et en
chur les loups hurlent à la fôôôte ! Il sera
récompensé au sortir de l'eau par un sucre/goutte puis un
sucre/goutte-goutte. Les doigts attaqués par la prune il
poussera le soupir libérateur. Le temps à changé et l'ICB [voir note9] a recommencé à verdir les
pelouses et rougir les oreilles, mais la visibilité reste
correcte pendant le retour à quai.
La course aux douches, sacs,
rangement est réglée en 45mn et le ventre du car, grand ouvert,
engloutit les sacs dégoulinants qui s'étalent puis s'empilent.
Jessica réclame les cartes d'accès en menaçant les oublieux
d'une amende.. Toutes ou presque sont retrouvées[voir note10]. Line par- contre retrouve
sa bino restée bien au chaud sur l'étagère au fond du car.
Philippe rejoint son Shuttle et nous accompagne de la main au
départ de notre vaisseau. L'appel est fait, il est 17h03 et
l'arrivée est estimée à 1h00.
Dans le fond du car le bar
s'ouvre gentiment et Sophie en grande prêtresse s'active aidée
de son acoLine et de son nouvel assistant. Grégo qui surplombe
le chantier, propose son aide, mais c'est Corinne, aidée de
Norbert, qui trancheront les bêtes à peau épaisse.... Elles
dosent, mélangent, appellent, proposent et distribuent leurs
douceurs. C'est devenu une ruche bourdonnante. François et
Olivia s'approchent, ils ont approvisionné des dragées texmex
et des gobelets de la taille d'une lessiveuse qui servent aussi
bien aux liquides qu' aux solides. Un nud dépasse sous les
diplodocus de François, une main jaillit et tire dessus, les
monstres verts s 'animent et le pantalon de François fléchit.
Sitôt les flacons vidés, un conseil de guerre s'établit au
fond du bus mais le scribe épuisé s'endort sur son coussin
fleuri en pensant aux plaisirs du week-end passé. La pause repas
arrive et les casse-croûte disparaissent laborieusement entre
les mâchoires tétanisées par la mastication sous la lumière
des phares et les courants d'air humides du parking. Monique
ressort de son panier une dernière bouteille de Muscadet pour
aider à la déglutition. Le car passe en couchette malgré
quelques protestations. Elles seront prémonitoires !
Nous repartons et battrons un record de lenteur, nous ne sommes pas seuls à rentrer de Bretagne. Karl explose son temps de travail et commente la législation et le montant des PV. Le flot rougeoyant qui nous précède nous ramène à bon port avec 2h de retard . Dès la mise à quai tout s'enchaîne rapidement dans la nuit glacée. C'est comme toujours l'explosion du noyau d'amis qui nous arrache les uns aux autres. Néanmoins cette année tout le monde passera par le local matériel pour rendre les stab et les détendeurs. Dernières blagues dans la queue et c'est à mon tour de rejoindre Monique. Tiens c'est drôle elle est en maillot de bain à fleurs, ma casquette sur la tête, assise sur le bord du baquet les pieds dedans. Elle verse du muscadet sur les détendeurs givrés et ses pieds fumants, avant de crier " suivant ! ". A la porte du local, des galathées géantes habillées seulement d'algues blondes nous distribuent des prospectus sur les Maldives et nous invitent à monter dans la barge qui part bientôt. Elle accoste sur une plage de sable blanc bordée de cocotiers. La mer couleur beaujolais, à un goût de rhum vieux et des crabes au nez rouge s'écartent à notre passage. le chant des vagues du lagon nous apaise, le souffle tiède des anges nous caresse l'épaule puis la secoue " Monsieur, monsieur réveillez vous ! " un oeil s'ouvre sur la face casquettée de l'employé du gaz, " c'est le terminus, vous êtes à Montparnasse, le train va repartir " Le rêve s'évanouit. Sur la page l'écriture s'est peu à peu transformée en vagues puis en ligne brusquement interrompue.
Gérard LEGRAND 05/11/07
Remercions fraternellement
nos amis plongeurs qui savent si bien organiser nos loisirs et
les participants qui savent si bien les utiliser !
Auvin Michel, Albouy Marie Annick, Bordier Claude, Boyard
Jean-Luc, Boyard Jessica, Chaber Ghyslaine, Condamine Philippe ,
Curot Corinne, Delanlssay Stéphane, Devineau Grégory, Dubief
Claude, Dubief Monique , Norbert Froehly, Gaubin Sylvie , Gondran
Jean-Pierre, Jouon Carine, Jouon Marie-Charlotte, Jouon Pierre,
Laporte Jean, Legrand Gérard, Lemasson Dominique, Lorgeoux
Alain, Lorgeoux Antoine, Lorgeoux Joëlle, Métais Line, Minart
Alain, Mondieg Sophie, Ravel Jean-Yves, Roze Gilbert, Tolba
Nassim, Toucas François, Toucas Olivia, Valton Jean-Pierre, Vion
Vincent Et Fizel Loïc ( hélas absent )
Et n'oublions pas:
Karl le chauffeur, Eric, Hervé, Pierrette les maîtres plongeurs
Alain le chef de centre, son cuisinier et ses aides !
Notes de décryptage
de l'auteur:
1 Bar
à matelots
2 Un
grand foc
3
passe sa vie à la remise dans le droit chemin par la voie
maritime
4
Société nationale de sauvetage en mer
5
Merci Monsieur le chef de centre UCPA
6
système hydraulique de basculement du moteur
7
manette des gaz
8
Type de bateau que nous utilisions
9
Inévitable Crachin Breton
10
(ndlr) Si vous l'avez encore, renvoyez la par la poste merci !