Bal costumé du Retour
22 janvier 2000

  Nous étions environ une centaine a participer à cette fête. Merci à tous d'avoir fait un grand effort pour les déguisements, ils étaient tous originaux et réussis. Il a hélas été impossible de les immortaliser tous. Merci à Gérard LEGRAND pour ces photos et le récit. Pour les expliquations du récit qui se trouve juste après les photos, il faudra demander directement à Bécassine déguisée en Gérard :-))

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A vous de trouver l'intrus. La féline et la sorcière. Jean-Pierre dans un rock endiablé. Ne tire pas François, je me rend. Tu sais bien qu'il ne te faut pas de potion magique, Dominique.
Les bols d'OR. Devine qui se cache derrière "mon loup" ? Avec toi, je me fend la gueule Nathalie. Le Grec et la Bretonne. Une bonne partie de la Bretagne : Bécassine !
Je t'assure qu'il est bizzare le mec derrière nous ! Philippe fait le clown devant Nathalie. Je me fends la gueule ! Isabelle, un vrai arc en ciel. Charly va HACHEment bien !
Ils viennent des 4 coins du monde. Isabelle ne perd pas la boule. La bête à Bon Dieu Michèle a de la chance aux dés. Rien ne vaut un bon slow. N'est-ce pas Papy ?
 

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CHARMANTE SOIREE…

 

Quel est donc ce déferlement de curés, de souris pomponnée coquinement, d'Evzone barbu, de bédouins, de princesse intergalactique balconnée, de tropiquette dénudée, de coccinelles fuselée, de hippies ébouriffés, de sixtie à volants, de tendres primitifs osseux, de fauves, de militaires, de gueules fendues, de mexicain pétaradant, de bétonneurs casquedorés, d'encartée bicolore, de clowns multicolores, de carabosse monochrome, d'halowinnette chapottée, de gaulois franchouillards bérêtbasqués, et bien d'autres personnages de bandes dessinées qui convergent coté du village.

L'odeur des petits fours chauds attire irrémédiablement les personnages vers le péage où sévissent nos galapettes de service emplumées du chapeau, puis vers le comptoir où la sangria coule déjà à plein tonneau. Papy royal en chapeau clac dirige la manœuvre en connaisseur.

L'assemblée s'installe puis rejoint le bar encore une fois en suivant de l'œil notre président en fleur qui essaye de déclamer des louanges dans un brouhaha récurent. L'outremer s'installe et les bulles diapositées d'Olivia et François ébahissent. Le dernier ALOHA laisse rêveur jusqu'au déferlement des applaudissements. Le reflux ramène les costumes à table et les crustacés pinçus, rouges de honte, ne résistent pas longtemps à l'extracteur d'un Claude mahométan et affable. L'odeur des trous normands chatouille ensuite nos palais et ravage délicieusement nos gosiers.

La marée suivante jette sur la scène des primitifs qui chantent l'évolution bulleuse d'Océanne dans un karaoké clignotant. Les Gromignons se donnent de la peine et caressent cordes et clavier. Pendant ce temps Laurent et sa Muse enfournent dans la cuisine et les tendres carrés sont servis rondement dans des plats bien chauds et prometteurs. Sitôt les os dénudés, notre alerte Fifiquinqua est propulsé sur scène et souffle ses bougies en déroulant son ordonnance sous les vivas et les projecteurs.

La vague se relève et une queue colorée s'allonge et pénètre dans le fumet des fromages variés et, sans trop de salade, tout le monde peut choisir son coulant.

La distribution de tartes finit la partie de chaise et les potentiomètres s'énervent, nos oreilles trinquent et même Vasalva n'arrive pas à compenser la pression acoustique. Le café de Paris incite à tourbillonner et les couples virevoltent, se mêlent, ou se fondent au gré de la cadence.

Il est déjà tard et les bonnets de nuit se retirent discrètement en laissant des trous dans les rangs. La salle se vide lentement et les 150 derniers verres sont vidés puis lavés sans casse, par un vaillant frère Bob. La sono s'endort et la demi de 3 heures salue le président seul ou presque sur le pont dévasté du navire abandonné.

Dans un dernier sursaut dominical la Galatée salvatrice sera délivrée de son poteau, les cadavres vert bouteille empilés, les chaises et les tables pliées et rangées, et enfin les clefs rendues avant une sieste bien méritée, ouf.

Gérard LEGRAND le 23/1/2000

Marie-Charlotte, Bécassine et Pierre visitent la Grèce.
Merci à Marie-Charlotte et Pierre pour ce petit montage
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